lundi 3 mai 2010

La route 66

Ça fait longtemps qu’on veut faire un bout de la route 66. Le film « Flash McQueen » l’avait fait découvrir aux enfants et souvent, on avait parlé de l’impact du développement des autoroutes versus les petites routes de village.


C’est à Williams, au sud du Grand Canyon, qu’on a commencé notre découverte de la 66. Dans notre guide, on dit que Williams ne se résume qu’à deux rues commerciales sorties du passé. Pour nous, c’est un charmant village où l’économie repose désormais sur la popularité de la 66, entre autres avec leur train à vapeur. On y a soupé dans une ancienne station-service des années 1930 maintenant transformé. Un voyage dans le passé apprécié!


Le lendemain, on faisait ce qu’on appelle la « Mother Road » soit le tronçon entre Williams et Oatman, avec un arrêt à Kingman pour y visiter le « Route 66 museum » et y dîner dans un « diner » classique, cette fois-ci dans un décor des années 1950. Le décor de la 66 se résume à de petits villages où effectivement on dirait le temps arrêté.


Au musée, un documentaire intéressant nous rappelle l’initiative de la création de la route 66 touristique par certains gens d’affaires des environs. Ceux-ci se rappellent exactement l’heure à laquelle l’autoroute s’est ouverte. Immédiatement, le flot de véhicules avait cessé dans leurs villages. De quoi nous faire réfléchir, nous gens de l’Outaouais, avec la venue "prochaine" de l’autoroute 50 versus la 148!


Avec de larges extraits des « Raisins de la Colère » de Steinbeck (un des livres préféré de Joe), une partie du musée était dédiée aux pauvres gens fuyant la crise dans les années ’30 vers la Californie, sur cette même route 66. Quelle misère!


En PM, on prend une toute petite (très petite) route tortueuse, en montagnes, pour se rendre à la ville d’Oatman. Une ancienne ville minière, maintenant touristique depuis la fermeture de sa mine d’or dans les années ’40.


L’attrait principal (outre parfois les fusillades simulées), ce sont les « burros » en liberté, des ânes, comme on les utilisait autrefois dans les mines. Aujourd’hui, ils se la coulent douce en se laissant nourrir de carottes – sauf les petits à qui on ne peut en donner étant donné leur âge et qu’on reconnait à leur collant collé dans le front.


On prendra aussi un rafraîchissement au « saloon » de la place. La particularité de celui-ci? Tous les visiteurs y laissent un dollar de leur pays avec leur griffe dessus. On laissera donc notre 10 sous Canadian Tire (Mathieu en a toujours!), fiers d’y être nous aussi.





Le dodo se passera à Bullhead City, sous les lumières des Casinos de l’autre côté de la rivière, au Nevada.

4 commentaires:

  1. Je reve d'un jour faire un roadtrip sur la route 66! Votre compte-rendu de ce petit tronchon n'a fait que raviver la flamme!!!

    On pense a vous tres fort... Grosses bises!

    Mirlange et Renee-Pierre (qui debutent leur entrainement pour le Marathon de 2 km)

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  2. Route 66 Ho que j'aimerais.
    Je voudrais que Émile ou Laurent me renseigne sur la signification du mur avec les dollars que vous avez visité.
    Les Babin-Dupont ont laissé une carte de visite un peu différente,je reconnais la touche de Mathieu
    Claude Gaspésie

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  3. Caroline Joncas10 mai 2010 à 14:55

    Magnifique de voir tout ce que vous voyez et vivez sur la route! C'est inspirant!
    Caro xx

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  4. Comme j'ai un classe B de 19 pieds (22 avec les vélos), je suis votre périple, question de petites routes tortueuses! Merci donc de tout dire.

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