mardi 29 décembre 2009

Lundi, le 28 décembre 2009 – Vive le vent, vive le vent…

Texas. Mais c’est immense l’état du Texas… et très diversifié!

Notre séjour ici a débuté près du Golfe du Mexique, que nous étions heureux de retrouver. Galveston Island, au sud de Houston, comme 1er arrêt dodo. Ici, c’est l’ouragan Rita qui les a pas manqué il y a quelques années. Elle devait être quelque chose cette Rita - une route principale et un State Park encore complètement fermés, des villages entiers ou presque détruits (que des fondations)… Notre State Park lui vient de ré-ouvrir – avec le strict minimum mais une superbe plage tranquille.





On fera une saucette (pas dans la mer trop froide) à Houston pour visiter notre Xième musée des Enfants. Chouette malgré la foule – on est rendu « sauvages » de ce côté, on est habitué d’avoir les musées pour nous seuls en dehors des congés scolaires : )



Il fait toujours très frais et on espère passer Noël au chaud. Direction Sud toute. On s’enligne vers Corpus Christi, non seulement c’est dans le sud du Texas (donc des E-U) mais on trouve aussi que ça sonne bien pour y passer le réveillon de Noël, non?

La plage, le soleil nous voilà!!! PAS PANTOUTE, c’est le temps froid et l’énorme vent qui nous attend. Vraiment, un vent à écorner les bœufs.  Côté positif : temps de séchage = 15 minutes. Avons rarement vu ça – même en Gaspésie, c’est tout dire! Ça nous empêchera pas d’aller pêcher au bout des quais du parc mais c’est tout un défi de passer les tempêtes de sable. Quelle aventure! On apprendra par la suite qu'à Dallas, ils ont eu leur 1er Noël blanc en 80 ans et que cette tempête vous saluera également dans le temps des fêtes.





Les préparatifs de Noël nous tiendront occupé. Le sapin et la préparation des « gâteaux sans feu » du père Noël, les décorations du Chinook, la bonne bouffe, les cartes, le suivi du Père-Noël grâce à NORAD…Encore une chance qu'on se trouve bien dans notre petite maison.









Et évidemment, le père-Noël nous a trouvé – faut dire qu’il avait toute une piste d’atterrissage tout près du Chinook. Le 25 décembre aura été une journée pyjama à…jouer. Surtout à construire nos legos. Les gars sont heureux – les parents aussi.



Depuis hier, sommes rendu à San Antonio un peu plus au Nord mais étonnamment un p’tit peu plus chaud – en tout cas, assez pour se baigner dans la piscine (chauffée quand même). Pour les gars, c’est le camping idéal, une piscine et un terrain de jeu jusqu’à côté du Chinook et bonus ultime, une amie du Québec. Ils ne veulent donc plus faire de visites. Nos voisins québecois sont à faire sensiblement le trajet inverse du nôtre.

Avant de nous installer, avons pris le temps de découvrir "El Mission San José y San Miguel de Aguayo".  plus de 300 ans d'histoire...et dire que le Cajuns l'ont eu difficile, une p'tite pensée pour les "Indians".  Le site nous permet de mieux comprendre une partie de cette histoire. En résumé, les missions étaient des lieux où les religieux espagnols venaient civiliser les indiens - et s'assurer par le fait même que les voisins, les Français en Louisiane, ne s'approprient leur territoire.


 




Après avoir réponu aux différentes questions et prêter "serment", les enfants sont maintenant des "gardes- parc junior" (Junior park rangers) gracieuseté d'un programme du Service national des parcs.





De notre côté, on prévoit passer la semaine ici – question d’entamer (ou presque) et de finaliser nos préparatifs pour le Mexique qu’on a bien hâte de découvrir.

mardi 22 décembre 2009

Dimanche, le 20 décembre 2009 – Le Cajun d'icitte

Sur la route en Louisiane… On a rencontré des gens du coin qui parlent français, en fait pas français mais « cajun » comme ils le disent. Mais tellement peu…on les compte sur les doigts d’une de nos mains. Notre périple ici nous aura permis de comprendre pourquoi.



Première « cajun » rencontrée, une guide de la plantation que nous avons visité, le « Oak plantation ». L’accent est magnifique, elle nous dit qu’elle est contente de le pratiquer avec nous pour ne pas le perdre – que pour y arriver elle et ses proches se donnent des rendez-vous pour le pratiquer. La plantation elle, est superbe, avec son allée de chênes très réputée. On fait le tour du manoir où on nous apprend notamment qu’ici, oui il y avait des esclaves (plus d’une centaine dans leurs baraques) mais qu’ils étaient à cet endroit très bien traités (me semble oui, quant à nous, avons quelques doutes).



On goûte aussi pour la 1ère fois à l’excellente bouffe de la Louisiane – un mélange de bouffe cajun et créole. C’est vraiment délicieux avec les gumbos, les catfish, les crawfish, le jambalaya, le boudin (pas le même que chez-nous, heureusement! C'est plus un saucisson chaud très épicé au porc ou aux écrevisses ). Mmmmhhh..., on en profitera plusieurs fois pendant notre séjour ici.



Deuxième « cajun » rencontré: Mike, au Welcome Center de Bâton Rouge. Tellement content de parler "français", qu’il donnera différentes informations à Mathieu pendant plus d’une heure. On profitera de notre journée à Bâton Rouge pour visiter un musée vraiment intéressant. Celui de la culture de la Louisiane, qui nous présente les différentes facettes de cet État. On voit bien qu’ils en sont fiers (mais pas à l’excès!). Un tel musée au Québec serait génial.

Lafayette se dit les portes de la région de l’Acadie. On visite « Vermilionville », le village « cajun-créole ». On y rencontre deux cajuns des plus intéressants. Une dame qui nous explique que pendant 20 ans, elle n’a pas parlé cajun mais que ça « revient-back » quant même assez rapidement.

On visite aussi la vieille école avec un grand-papa tout à fait charmant de 86 ans, qui joue du violon avec l’aide d’Émile et Laurent. Et là, on comprend bien des choses. De 1916 à 1968, on interdisait formellement aux enfants de parler français en classe – sinon c’était les copies et les punitions. En 1968, il y a eu une sorte de révolte et l'adoption du "Codofil" pour préserver le français en Louisiane. Depuis, on enseigne le français comme langue seconde dans les écoles mais comme le dit les cajuns, c’est le français de Paris alors le « Cajun » est vraiment une langue qui se perd. Et quelle perte!





Notre grand-papa nous a aussi conseillé de visiter le « Jean Lafitte Historic Park » tout à côté, pour ne pas oublier le passé et ce qu’on fait les anglais. Ce qu’on a fait et où la Déportation des acadiens nous a très bien été expliqué. Les enfants ont très bien compris et nous posent encore bien des questions quant à cette grande injustice.

Hier, visite d’Avery Island où on fait la sauce Tabasco. Peu intéressant mais les gars sont vraiment contents de leurs multiples petits bouteilles d’échantillons. On finalise notre tournée ici en Louisiane à St-Martinville, petite ville qui est le berceau d’Évangeline. Pas entendu parler français même si on était à la sortie de la messe catholique. C’est tout dire!



vendredi 18 décembre 2009

Lundi, le 15 décembre 2009 – Il mouille, il mouille, c’est la fête à la grenouille!

On est depuis quelques jours en Louisiane, dans le coin de la Nouvelle-Orléans. Plusieurs faits marquants à savoir :

1) il pleut à boire debout, vraiment! Tellement, qu’il y a des inondations dans certaines régions et qu’on y distribue des sacs de sable. Les bulletins météo sont plutôt énervants, on préfère ne pas trop s’y attarder mais on s’informe quand même au cas où.  Mais on s'occupe!




2) L’ouragan Katrina est passé ici en août 2005. Dans certains coins, c’est comme si c’était hier. En fait, partout on voit des bâtiments barricadés, sans portes ni fenêtres, parfois carrément sans toit. Parfois, c’est comme ça pour des pâtés de maisons au complet surtout dans les quartiers où les maisons étaient déjà très vieilles et plutôt délabrées (on y distingue assez facilement les quartiers les plus démunis).





Tous les types de bâtiments y ont goûté. Les centres commerciaux, les écoles, les églises…Plusieurs de ces bâtiments sont aujourd’hui déserts. Triste, triste de voir tout ça sachant très bien que derrière tous ces bâtiments, il y avait des gens (et on sait bien que chaque personne rencontrée ici doit avoir sa propre histoire de l’évènement).



3) On est allé se promener dans le « French Quarter » de la Nouvelle-Orléans. Heureusement, ce quartier semble avoir assez résisté à la tempête. Une belle architecture, rappelant effectivement celle de la France avec ses bâtiments aux larges galeries construits près des trottoirs. Par beau temps (c’était le cas lors de 1ère visite), il y a beaucoup d’animation : spectacles de rues, calèches, grand marché... Et comme on est quand même au États-Unis, beaucoup de magasins de toute sorte.





On en a profité pour se bourrer la bedaine avec les sucreries "santé" (;-)) du coin – les « beignets » du Café du Monde (beignes carrés, chauds dans un sac brun plein de sucre en poudre – un peu le même principe que les beignes dans le sirop de chez Pinsonneault à St-Hyacinthe) et les Pralines (en fait, du sucre à la crème avec des pacanes). Mmmmmmmh! Mais on préfère encore les sucreries de grand-maman Nicole surtout la collection de Noël – grand-papa Claude aussi, on le sait!

Et on vous le confirme, dans le French Quarter, il y des noms de commerce et des noms de rues français mais PAS un chat qui parle français. Ça sera sûrement plus loin, près de Lafayette si on a bien compris.

mercredi 16 décembre 2009

Nos flips

Avant notre départ, on s'est acheté un "Flip". C'est en fait une petite caméra vidéo, plus que facile d'utilisation et qui nous permet de faire de petits films. On le traîne avec nous partout et parfois ça nous dépanne lorsqu'on a pas l'appareil photo...

Depuis notre départ, on se demande bien comment à mettre nos vidéos sur notre blogue. Faut dire qu'avant notre départ, Jovette avait réussi à en mettre un (sans avoir recours à Youtube) mais elle réussit vraiment pas à se souvenir comment elle a fait (malgré son obstination). Fait que là, on s'essaie avec Youtube...

Vous trouverez donc ci-joint un p'tit film résumant très brièvement notre séjour en Suisse qu'on a vraiment aimé. C'est tellement beau!

On sait qu'on a très, très peu parlé de notre voyage en Europe. Ce n'est que par manque de temps entre notre voyage et le grand départ - parce qu'on a adoré et qu'on a bien hâte d'y retourner et faire découvrir tout cette contrée aux enfants.

Alors voici, voilà...la Suisse.

Cliquer ici pour voir notre petit film de la Suisse

A plus (on continue notre route en Louisiane)

dimanche 13 décembre 2009

Samedi, le 12 décembre 2009 – La route du blues

On découvre la route du blues, au Mississippi. On est très, très peu de "touristes" sur cette route par ce temps. Ça nous fait réaliser un peu plus dans quelle aventure on s’est lancé, ça fait moins vacances annuelles sur les p'tites plages de la Floride.

Point de départ de la route du Blues, Clarksdale, là où tout a commencé. Petite ville aux bâtiments plus qu’anciens, on semble reculer de plusieurs années et ma foi, c’est un voyage des plus intéressants.

On y visite le petit mais charmant musée du Blues. On y redécouvre « Muddy Waters », la légende du blues qui a influencé tant de groupes. Les enfants apprécient et demandent qu’on se procure le CD. Cette musique fera partie de notre expédition dans le Mississippi rural. Ce CD et celui de Charlie Musselwhite qu’on vous recommande fortement. Surprise, l’album se nomme « Delta Hardware Co. Inc. », on comprend pourquoi en sortant de la ruelle du musée, c’est le bâtiment qui nous fait face, tel qu’il est sur l’album!




On dîne aussi à un endroit trrrrrès particulier. Le Ground Zero à Clarksdale. C’est ce qu’on appelle un « juke joint ». Endroit mythique pour les spectacles de blues et appartenant entre autres à Morgan Freeman. On se croyait plus de 50 ans en arrière et…TOUT mais vraiment tout porte la griffe de quelqu’un, c’est déroutant comme décor. On y laisse aussi notre griffe sur un des murs (Émile, Québec notamment). Au menu, il y a même des « fried green tomatoes », un des films (et livre) préféré de maman et vraiment ici, on comprend le contexte du film où…le secret est dans la sauce. Papa lui fait des découvertes, il mange un plat typique de la région (genre de choucroute-saucisses, beans et un un autre légume très particulier, le tout, rincé par une bière du coin).






Quand on dit qu’on est peu de touristes ici, on peut facilement vous le prouver. Le soir, au camping, on est seuls – enfin y’a toujours les chevreuils qui sont fort nombreux!

Arrêt d’un soir dans la capitale de l’État, Jackson et après, on fait un bout des 444 km du « Natchez Parkway Trail ». Arrêt important – la ville de Raymond (après notre visite à Nancy en France, on devait bien ça à notre ami : ).



On passera la fin de semaine à Gulfport sur le golfe du Mexique, où on verra entre autres, un autre musée des Enfants (on s’en vient des spécialistes), une parade de Noël – des bateaux illuminés dans le bayou (sous une pluie torrentielle – on annonce des inondations pour la région) et notre 1er coin de pays post-Katerina. Après 4 ans (2005), les traces y sont encore très visibles. Plusieurs terrains vagues sur le boulevard, bâtiments et équipements lourdement endommagés mais qu’est-ce que ça pu être ces jours-là???





Mercredi, le 9 décembre – Qui dit Memphis, dit…

On aura qu’entrevu l’Alabama. Ce que nous en retenons, c’est une belle route nous ressemblant beaucoup à l’Autoroute des Cantons de l’est…l’automne. En route vers Memphis, nous traversons en quelques heures 3 états soient l’Alabama, le Mississippi et le Tennessee.

Qui dit Memphis dit…le Musée des enfants, la « Beale Street », les Grizzlis de Memphis de la NBA, les fameux BBQ de porc. Non? Et bien pour nous, ça aura été plutôt ça (bien oui, on n’a pas oublié Elvis, on est aussi allé le saluer).



La température de Memphis aura été aussi particulièrement difficile. Non seulement, y’a fait « frette » mais y’a « mouillé » pas mal aussi. Peu importe, ça n’arrête pas la famille Babin-Dupont (même si ça l’a ralentit un peu). Avant le match de basketball (NBA, c’est ça!), on est allé sur la « Maine », la « Beale Street », très particulière avec tous ces néons, se régaler de la spécialité locale – le BBQ de porc – de quoi rendre très jaloux les amateurs de côtes levées.



1er match de basketball professionnel pour nous. Et quel match! De grands joueurs tels Shaquille O’Neal (les joueurs sont tous très, très grands mais lui, il est immense). De l’ambiance dans un amphithéâtre de 18 000 places (identique à ceux d’hockey) et une fin vraiment enlevante – une égalité où finalement l’équipe locale l’a emportée par un seul lancer. Ouf, vraiment on a aimé notre match (les gars encouragent beaucoup et on profite de la musique).





On a aussi visité Graceland qui comme Elvis à la fin, vieillit très mal. C’est intéressant de voir la décoration clinquante des années 1970 dans le manoir, d’apprendre à connaître un peu mieux Elvis et sa grande carrière mais le site même a grandement besoin d’être retapé. Lisa-Marie devrait y réinvestir un peu de ses sous d’après nous.




 
Prochaine étape – de nouveau, direction sud, le Mississipi par la route du Blues.

mardi 8 décembre 2009

Dimanche, le 6 décembre – Vagues de froid

On est rendu en Alabama (.. Sweet home ...). Finalement, on aura vu le Nord Ouest de la Floride (plutôt qu’Atlanta en Georgie qui nous tentait pas trop) et on est sur la route vers Memphis (paraît qu’Elvis doit encore 100$ au beau-frère, on va donc aller régler ça : ) 


 Depuis 3 jours, on est effectivement plus au Nord et ça paraît. Coup de bol, il y a ici une vague de froid, ce qui veut dire dans les environs de 10 degrés. Comparativement au plus de 30 degrés des dernières semaines, c’est toute une différence pour les voyageurs que nous sommes. Ça sent les tuques!
 

 


Peu importe, on veut profiter des magnifiques plages du coin. Les plages, c’est du sable très blanc (comme du sucre) et de l’eau turquoise (comme la rivière des Émeraudes). Puisqu’on apprécie de plus en plus l’apnée (on est encore allé en faire dans un spring (3ième)), on s’est trouvé des wet-suits et on les a essayé hier PM, dans l’eau de Destin. C’était parfait et spectaculaire mais après, brrrrrrr! On comprenait un peu plus pourquoi on avait plus de 16 milles de plages à nous.



Ça été quand même toute une expérience qui valait le coup (l’eau était superbement claire et le sable effectivement blanc – et avec le vent, on aurait dit des bancs de neige).

vendredi 4 décembre 2009

Mercredi, le 2 décembre – Le côté ouest de la Floride

Visitons maintenant le côté « Golfe du Mexique », la côte ouest de la Floride. Entre les Everglades et ici, c’est-à-dire à Fort de Soto tout près de Tampa, on a fait quelques arrêts :

- Sanibel, la plage des coquillages où en se baignant on a fait une très belle récolte de coquillages;




- À Port-Charlotte pour saluer Émilien et Rose-Marie qui, les chanceux, passent leur hiver ici, bien entourés et bien au chaud (et leur été en Gaspésie – qui dit mieux?). Émile et Laurent en ont aussi profité pour se baigner dans la piscine, ils adorent…




- A Siesta Key pour profiter de la belle plage et du superbe coucher de soleil…




Depuis hier, sommes ici à Fort de Soto. Vraiment un des plus beaux campings rencontrés. Il y a beaucoup de palmiers, ce qui fait qu’on voit peu les voisins (ce qui n’est pas toujours le cas) et on est directement sur le bord de l’eau, ce qui nous donne en prime le spectacle des pélicans qui « plongent » (ou plutôt se laissent tomber) ou même, ce matin, la salutation d’un dauphin.



Hier, balade de vélo et un p’tit tour sur la plage, réputée pour être une des plages belles des États-Unis. Elle est belle, effectivement…



Pour la suite du voyage, on a certaines décisions à prendre (bientôt) à savoir on continue la Floride directement ou presque jusqu’à la Louisiane ou bien on prend le chemin le plus long à savoir dans ce cas-ci, direction Nord, vers le Tennessee pour voir Nashville, Memphis et le Missisippi…On verra (et vous verrez bien notre décision si vous continuez à nous lire ; )