samedi 27 février 2010

Alerte au ti-nami!

Finalement, on l'aura jamais rencontré le ti-nami en question! Mais quelle émotion quand même!

Dès notre réveil, on a la 1ère d'une longue série d'informations sur l'arrivée d'un tsunami pour la côte de Pacifique où on se retrouve toujours, une suite du tremblement de terre du Chili.

Au début, le calme face à ces infos mais assez rapidement, l'inquiétude (la panique!) gagne beaucoup des touristes ici qui se côtoient beaucoup. Dès l'aurore, tous les voiliers ancrés ont pris le large et les commerces fermaient et préparaient les sacs de sable.

Rien pour nous rassurer, on a donc nous aussi décider de plier bagages et de se rendre en montagnes. Rejoindre les autres (connectés avec internet par satellite) dans le " centre improvisé d'hébergement du tsunami"...Le temps d'apprendre que finalement, ç'était déjà passé pour nous (à 11 heures). En résumé, plus de peur que de mal mais pourquoi prendre des chances???  Mais pas avant de faire une p'tite partie de DS entre amis (merci à Marie et Marc pour la photo)



Sommes donc de retour à notre camping sur la plage à La Manzanilla (avec encore un beau coucher de soleil), dans les préparatifs de la fête à Mathieu, demain sous la palapa et un souper de pozole...

dimanche 21 février 2010

Mon voisin d’en face, c’est un…

À vous de compléter, beaucoup de réponses sont possibles :

un américain (aussi appelé un gringo par certains), un canadian-anglais – très souvent un BiCi, un québécois, un crocodile, un mort, un beau cours d’eau, un Westfalia, un terrain de jeux formidable…

C’est pas les choix qui manquent. En fait, ici on retrouve de tout et de tous. C’est complet, un vrai village urbain (comme quoi Joe n’a pas oublié toutes ses connaissances en urbanisme!!!).

On a donc décider de vous présenter notre village urbain en photos . Alors Mmes et Messieurs, chaleureux lecteurs, le voici donc (et si ça vous donne le goût de visiter La Manzanilla et bien, tant mieux, on comprendra…) :

La collectrice


Les blocs sanitaires


Les Bici


Les Westfalias


Les américains tellement sympatiques (c’est vrai de vrai)!


La piscine



Le terrain de jeux


Le cimetière


Nos nouveaux amis…les crocodiles



L’école


Les marchands



Imaginez un mois ici…on est vraiment bien.

samedi 20 février 2010

La Tombola à Migil Rivard de St-Barnabé-Nord

Vendredi soir à Melaque. On sent qu’il se passe quelque chose au village, on sait pas quoi mais y’a d’quoi, y’a de l’action! On part voir qu’est-ce que ça peut être.

Et voilà! Y’a un chapiteau et on promène depuis hier un tigre dans une cage dans le derrière d’un « Pick-up » (comme dit Laurent depuis qu’il est allé chez grand-papa en Gaspésie). Il y a donc un cirque en ville et pas le Cirque à Monia mais le Cirque des étoiles (estrellas).

On voit une file avec beaucoup de familles. Tous ont des billets, pas nous. On décide quand même de se mettre en ligne et de voir s’il y aura une p’tite place pour nous. Y’a beaucoup de monde mais on réussit à entrer dans le grand chapiteau blanc et bleu. Chapiteau typique, comme on l’image souvent dans les livres. C’est la grande première mondiale à Melaque.


Y’a même des loges, c’est-à-dire des chaises en 1ère rangée avec de petites barrières de métal. Bof, nous on choisit la partie acrobatique c’est-à-dire les estrades. Faut comprendre que celles-ci sont faites de planches de bois retenues ensemble par des cordes et que c’est très haut. Très, très haut, alors évidemment on s’installe tout en haut jusqu’à toucher la toile du chapiteau. Joe a une peur bleue de tomber et se demande tout au long du spectacle comment Diable elle pourra bien redescendre de cet assemblage de planches. Ça sera le clou du spectacle (non-commandité par la quincaillerie Gendron celui-là), cette descente sur les fesses, en toute sécurité. Ah, les acrobaties!

Le spectacle est sur le point de commencer, on installe sur la grande scène de petits « chevalets » nous laissant dire qu’on commencera sûrement avec les adresses de petits chiens. Ben là, que non! C’est à partir d’ici qu’on se dit qu’on sera assurément « décontenancé », que ça sera sûrement pas le même type de cirque qu’on aurait pu voir par chez-nous.


Le 1er numéro c’est donc un clown (genre) qui fait sauter un petit toutou « Barnie » et qui tout à coup se fait courir par le gros Barnie. Houuuuu! Dès le début, on remarque que les mexicains rient pas aux mêmes places que nous - que ce qui les fait plus rire, c’est de voir quelqu’un se faire frapper ou même mieux, un petit spectateur piquer toute une plonge en regagnant son siège (!!!).

La suite du spectacle? Beaucoup de clownerie - qui nous font sourire - l’acrobate qui fait de l’unicycle (1 tour sur chacun pas plus) même sur le fil tendu tout en hauteur, le jeune Don Juan qui multiplient les envois de becs à la foule et qui s’élance sur de grands draps suspendus dans les airs – et tiré et tenu par le reste des membres du cirque à la vue de tous, le « breakdancing » et bien sûr, la partie des animaux!


On pensait bien voir le fameux tigre. Que non, lui sa job c’est de se montrer dans sa boîte de Pick-up! On aura eu droit aux tours de chevaux miniatures (3), LE zèbre, le kangourou volant (c’est lui qui nous a fait plus rire, il semblait déchainé donc on l’a juste vu se débattre dans les mains de quelqu’un pendant un très court tour de piste) et…c’est tout (manquait juste le p’tit milot savant du cirque à Monia).

La partie la plus longue du spectacle??? L’entracte. C’est le temps où les enfants peuvent faire des tours de poneys. L’entracte dure aussi longtemps que la file d’enfants et nous, elle était longue notre fil alors…

On aura bien aimé notre expérience, c’était des plus…dépaysant tiens! Alors si jamais vous voyez un chapiteau au Mexique, on vous conseille de faire ni une, ni deux, et d’embarquer vous aussi dans la file!!!

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On adore Fred Pellerin. Le cirque nous aura fait penser à l’histoire de Pellerin sur le « Cirque de Monia » (Il faut prendre le taureau par les contes), d’où ces références que vous reconnaîtrez sûrement…

samedi 13 février 2010

Fin janvier 2010 – Réparations

Qu’on est bons, du moins notre as conducteur alias M. Bricole! Non seulement on se rend avec notre super-réparation à notre grosse ville, Manzanillo mais en plus, on réussit à trouver le garage qu’il nous faut.

Comme c’est une pièce du chauffage avant qui a littéralement pété et qu’ici, c’est le genre de pièce qu’ils n’ont pas, ça prendra le vendredi PM (de 2 à 4, les commerces sont fermés – pour la siesta – et ré-ouvrent jusqu’au soir) et le samedi matin, pour commander les pièces manquantes et se donner un rendez-vous le vendredi prochain. Ce délai nous vaudra donc notre 2ième nuit d’hôtel, bien correct et juste à côté du garage. (On en profitera pour écouter Karaté Kid 4 en espagnol…).
On profite de ces journées pour faire le plein – le vrai – bouffe, essence, propane, argent comptant car on s’enligne pour passer la semaine à Melaque, petite ville de bord de mer à environ 80 km de Manzanillo.

Melaque aura été pour nous, plusieurs jours tranquilles à profiter de la plage tout à côté et du village juste assez gros pour se balader. Beaucoup, beaucoup de québécois passent une partie de l’hiver ici, on en croise à tous les coins de rue (littéralement). Les gars se souviendront particulièrement de M. Laflamme, de Sherbrooke, qui leur a montré le jeu de « La Pisseuse » (aux billes) et de son bon pop-corn pour accompagner leur film en plein-air le soir.


Melaque a une superbe plage mais…les vagues sont « surprenantes ». Joe y goûtera le Jour 1 (en ramenant une petite cicatrice sur son coude?) tandis que le jour 2 c’est Mathieu et Laurent qui en feront leurs connaissances.

Mathieu en perdra ses lunettes et là, pas de chance, ses autres sont en réparation jusqu’à mercredi à Manzanillo. Pauvre Math, plus de lunettes pour quelques jours, lunettes disons-le indispensable! Il nous en faut pas plus pour que dès mercredi matin, on prend tous le bus local en direction de Manzanillo pour aller au plus tôt chercher les lunettes si précieuse.


VISITER AUTREMENT

Notre bus d’allée est le bus des locaux. C’est très, très abordable (12 $ pour nous 4, pour un trajet de 1 1/2 heure) et hyper-populaire. Le nôtre est plus que plein, y’a même des gens debout. Au retour, ça sera la grande classe, la 1ère classe (pour aussi peu), où le dîner nous sera fourni ainsi que le film-vidéo. Rarement, a-t-on vu un bus aussi bien.


Les fameuses lunettes de Mathieu n’arriveront pas avant 8 heures ce soir (le mercredi). On décide donc de ne pas repartir sans elles, ce qui veut dire qu’on passera la nuit dans un hôtel du coin. Un tout-compris, 5 étoiles (mais sans eau chaude!). On profite de ce 24 heures à cet endroit (entre autres de la grande piscine et des jeux d’eau pour les enfants) mais en même temps, nous nous sentons très privilégiés de pouvoir découvrir le Mexique autrement que pas les tout-inclus.


On découvrira aussi par le fait même, les taxis d’ici. Les chauffeurs sont vraiment gentils, on pratique notre espagnol et…on a l’impression d’être assis sur la route – ça fait des mois qu’on se promène tout en haut dans notre Chinook, ça paraît.



Vendredi, on reviendra faire réparer le Chinook. On en profitera pour visiter le « Centro » qui est très peu touristique. On a l’impression d’un peu sortir des sentiers battus et ça nous fait du bien…On y verra entre autres des iguanes énormes dans un parc et le marché des locaux, toujours aussi impressionnant avec entre autres leurs étals de viande. On aura même le temps de voir, nous aussi, Avatar, en 3D et en espagnol…




Le Chinook enfin réparé, on peut s’enligner vers le « Nord » pour d’autres découvertes.

jeudi 4 février 2010

4 février 2010 - La Manzanilla

On devait s'arrêter icì, à La Manzanilla, pour quelques jours (2-3). Finalement, on sera ici pour le mois et on y fêtera la fête d'Émile (déjà ce samedi) et celle de Mathieu à la fin du mois.

Ça vous donne une idéé comme c'est bien!

On vient de trouver aujourd'hui l'internet (à un resto du coin). On vous donnera donc de nos nouvelles bientôt ainsi que des photos d'ici, c'est promis!!!

Hasta luego les amis!

Jeudi, le 21 janvier 2010 – Prêts, pas prêts, on s’enligne vers El Faro!

Ici au Mexique, pas vu de kiosque d’information touristique officiel, les seuls rencontrés sont des compagnies qui veulent vous refiler un tour quelconque. Les meilleurs agents touristiques sont en fait les voyageurs (surtout québécois) rencontrés au fil de la route. Ce sont eux aux grés des discussions qui nous fournissent leurs secrets de voyage et nous glissent les meilleurs coins. Sans eux, notre voyage n’aurait vraiment pas été celui qu’il est.

Notre prochaine destination sera donc El Faro (Faro de Bucerias). Non seulement nous a-t-on parlé de sa belle plage mais en plus, ça nous fait pas trop de kilométrages (sur les côtes toujours) avec notre super-réparation jusqu'au prochain garage, qui espérons-le nous attend à la prochaine grande ville, c’est-à-dire Manzanillo.

Au Mexique, il y a beaucoup de « Free Beach » qui se fait. En fait, c’est rarement « free » (mais presque) et le principe est excellent. C’est parfois des ententes avec des restos de bord de mers (sous les palapas), parfois un bord de mer avec un gardien (parfois sans, mais de bons voisins)... Ce n’est donc pas un camping officiel mais quand même connu des voyageurs. Certains offrent quelques « services » comme des toilettes et des douches d’eau froide (la plupart même). C’est donc à El Faro que nous allons connaître ce type d’installation - un Palapa nous ayant été indiqué par de très bons conseillers.



Arrivés tôt en matinée, on sillonne à travers le village, sur la route de pierres avec des travées de ciment, pour arriver à notre site. Un autre VR vient d’y arriver et nous informe qu’on passera ce soir pour le paiement du site. Aussi simple. Pour le reste on se stationne en face d’une des rangées du palapa et on part à la découverte de la plage. Wow! Celle-ci est superbe mais les vagues ÉNORMES. Pas tentant pour la baignade mais tout un spectacle durant toute cette journée.



En PM, on part à pied à la recherche de la poissonnerie (la pescadaria) et d’un « abarrotes » (une épicerie ou plutôt un « dépanneur » en bon québécois). Ça nous fait découvrir le village qui est bien particulier. Très peu développé, simple où beaucoup semble posséder leurs animaux de ferme (cochons, poules en tout cas) et leur potager. Le temps semble arrêter ici, avec la mer à côté, on doit arriver à bien se débrouiller.

Oui, les très énormes vagues tout à côté auront quelque peu gêné notre sommeil, mais y’a pire avouons-le comme…les fameux coqs du voisinage. Non mais, ce n’est pas supposé chanter juste aux matins "ça"? Au Mexique, on aura aussi appris ce fait – des coqs, ça chante toute la nuit!!! C’est quand même incroyable tout ce qu’on apprend ici : )