samedi 20 février 2010

La Tombola à Migil Rivard de St-Barnabé-Nord

Vendredi soir à Melaque. On sent qu’il se passe quelque chose au village, on sait pas quoi mais y’a d’quoi, y’a de l’action! On part voir qu’est-ce que ça peut être.

Et voilà! Y’a un chapiteau et on promène depuis hier un tigre dans une cage dans le derrière d’un « Pick-up » (comme dit Laurent depuis qu’il est allé chez grand-papa en Gaspésie). Il y a donc un cirque en ville et pas le Cirque à Monia mais le Cirque des étoiles (estrellas).

On voit une file avec beaucoup de familles. Tous ont des billets, pas nous. On décide quand même de se mettre en ligne et de voir s’il y aura une p’tite place pour nous. Y’a beaucoup de monde mais on réussit à entrer dans le grand chapiteau blanc et bleu. Chapiteau typique, comme on l’image souvent dans les livres. C’est la grande première mondiale à Melaque.


Y’a même des loges, c’est-à-dire des chaises en 1ère rangée avec de petites barrières de métal. Bof, nous on choisit la partie acrobatique c’est-à-dire les estrades. Faut comprendre que celles-ci sont faites de planches de bois retenues ensemble par des cordes et que c’est très haut. Très, très haut, alors évidemment on s’installe tout en haut jusqu’à toucher la toile du chapiteau. Joe a une peur bleue de tomber et se demande tout au long du spectacle comment Diable elle pourra bien redescendre de cet assemblage de planches. Ça sera le clou du spectacle (non-commandité par la quincaillerie Gendron celui-là), cette descente sur les fesses, en toute sécurité. Ah, les acrobaties!

Le spectacle est sur le point de commencer, on installe sur la grande scène de petits « chevalets » nous laissant dire qu’on commencera sûrement avec les adresses de petits chiens. Ben là, que non! C’est à partir d’ici qu’on se dit qu’on sera assurément « décontenancé », que ça sera sûrement pas le même type de cirque qu’on aurait pu voir par chez-nous.


Le 1er numéro c’est donc un clown (genre) qui fait sauter un petit toutou « Barnie » et qui tout à coup se fait courir par le gros Barnie. Houuuuu! Dès le début, on remarque que les mexicains rient pas aux mêmes places que nous - que ce qui les fait plus rire, c’est de voir quelqu’un se faire frapper ou même mieux, un petit spectateur piquer toute une plonge en regagnant son siège (!!!).

La suite du spectacle? Beaucoup de clownerie - qui nous font sourire - l’acrobate qui fait de l’unicycle (1 tour sur chacun pas plus) même sur le fil tendu tout en hauteur, le jeune Don Juan qui multiplient les envois de becs à la foule et qui s’élance sur de grands draps suspendus dans les airs – et tiré et tenu par le reste des membres du cirque à la vue de tous, le « breakdancing » et bien sûr, la partie des animaux!


On pensait bien voir le fameux tigre. Que non, lui sa job c’est de se montrer dans sa boîte de Pick-up! On aura eu droit aux tours de chevaux miniatures (3), LE zèbre, le kangourou volant (c’est lui qui nous a fait plus rire, il semblait déchainé donc on l’a juste vu se débattre dans les mains de quelqu’un pendant un très court tour de piste) et…c’est tout (manquait juste le p’tit milot savant du cirque à Monia).

La partie la plus longue du spectacle??? L’entracte. C’est le temps où les enfants peuvent faire des tours de poneys. L’entracte dure aussi longtemps que la file d’enfants et nous, elle était longue notre fil alors…

On aura bien aimé notre expérience, c’était des plus…dépaysant tiens! Alors si jamais vous voyez un chapiteau au Mexique, on vous conseille de faire ni une, ni deux, et d’embarquer vous aussi dans la file!!!

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On adore Fred Pellerin. Le cirque nous aura fait penser à l’histoire de Pellerin sur le « Cirque de Monia » (Il faut prendre le taureau par les contes), d’où ces références que vous reconnaîtrez sûrement…

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