dimanche 24 janvier 2010

Mercredi, le 20 janvier 2010 – El problemo mecanico

Neuf heures, on ramasse nos p’tits (ben oui!) et c’est le départ pour notre prochaine destination El Faro (ou Faro de Bucariaces). On s’enligne pour un 80 km de côtes (oui le bord de la mer mais aussi de multiples courbes, de vrais lacets comme en Suisse à voir les cartes et les récits des aventuriers rencontrés) et pratiquement aucun village sur ces kilomètres.

À 5 km de notre point de départ, BANG!, ça se met à boucaner dans le tableau de bord, côté passager. Mathieu suppose une fuite de d'antigel et cherche un endroit un peu sécuritaire à travers notre étroite route de montagnes. Chanceux (sic!), il y a un élargissement de chaussée pas trop loin. Tout le monde dehors et on sort notre signalisation pour avertir les autres véhicules qu’on est ici (même s’ils en passent en moyenne 5 par heure – et encore!).

C’est vraiment ici qu’on doit mettre à l’épreuve non seulement notre système D mais notre calme (pas toujours légendaire pour certaines!). Les enfants eux seront d’un calme exemplaire dans cette journée mouvementée.

En résumé, "on a pu d'Prestone" donc on peut plus rouler. On a croisé quelques maisons à plus de 3-4 km d’ici, c’était un village? Un mécanicien, on peut aller en chercher un et le ramener ici (tout en y expliquant tout ça dans notre meilleur espagnol)? Une dépanneuse en espagnol comment ça se dit et surtout comment ça se trouve? CCA, ils se rendent ici? (ben non, on le sait bien).

Que de questions mais c’est dans ce temps-là qu’on est vraiment contente de sortir avec Monsieur Bricole, le p’tit Débrouillard 50, Procule..., surnommez-le comme vous le voulez mais Mathieu sera le héros du jour.

Ça nous aura pris un bon trois heures pour trouver le moyen de faire avancer le Chinook mais avec de bons Ty-raps, du tape de MacGuyver, des pinces et de l’eau pour remplacer le Prestone (avouez que vous êtes impressionnés là!), Mathieu nous a rendu au village (aux quelques maisons rencontrées le matin).





Une deuxième aventure nous y attendait. On demande au « Monsieur du Dépanneur » (comment devrait-on appeler ce métier?) s’il y a un garage pas trop loin. Ça ne semble pas, il nous amène à pied en haut de la côte où il explique notre demande à un voisin. Celui-ci (un Monsieur âgé prénommé Samuel) descend en bas de la côte avec son coffre à outils. Et bien, on l’a trouvé le garage du coin!

On savait que les Mexicains étaient fort débrouillards, et bien on nous l’aura prouvé. Une heure et demie plus tard (sur le perron du dépanneur à apprendre un peu plus de la vie de ce petit village), on repartait à notre camping du matin, avec nos deux tuyaux coupés et bien bouchés avec des bouts de vis et des collets. Cette réparation « primaire » nous permettra ainsi de rouler les quelques 150 kilomètres qui nous séparent d’un « vrai » garage. Et comme on dit souvent dans ces péripéties, on pourra dire qu’on aura été chanceux dans notre malchance.


2 commentaires:

  1. Pratique quand on sait se débrouiller ! Bravo !

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  2. Je suis émerveillée par la débrouillardise de Mathieu.J'enregistre les trucs au cas ou . Bravo les Babin Dupont j'ai toujours hâte de vous lire. Gros becs à Emile et Laurent. A vous deux
    Bonne cerveza!

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