Vendredi, le 8 janvier 2010 – Autre jour, autres découvertes

Toujours plus vers le Sud, nous sommes à San Miguel de Allende (proche de Punta Cana selon Mathieu qui se mélange encore avec les noms de villes – il a dit à un pompiste d'un Pemex, ce matin que c’est là qu’on se rendait, l’autre est encore mort de rire).

San Miguel se retrouve dans le Plateau central du Mexique. Elle serait une superbe ville coloniale – on le saura plus demain – à pied puisqu’on est dans un camping (avec électricité - photo ci-bas) tout près de la « plaza mayor » - place centrale des villes.

Le Mexique possède deux chaînes de montagnes importantes à son Est et à son Ouest – les Sierra Madre. De Ciudad Victoria, on a traversé ces majestueuses montagnes. C’était magnifique avec ces montagnes aux sommets tronqués où se retrouvent quelques villages éparpillés.

On dit qu’au Mexique plus 40 millions d’habitants vivent dans la pauvreté (population du Mexique – 105 millions) – et bien, en montagnes, on en a vu une bonne partie. Il semble se débrouiller avec peu (très peu). Deux outils, et hop on ouvre un garage. Un BBQ, c’est un resto. On y vend un peu de tout et partout (surtout en fait, à proximité des stations-services et des fameux et multiples « topes »). À voir partout autour de ces « commerces » les enfants absents de l’école, on a bien l’impression que cette pauvreté n’est pas finie…

Hier soir, dodo pour la 1ère fois dans un hôtel, à San Luis de Potosi (pour 600 pesos i.e. 50$). Le camping de la place était fermé. On en donc profiter pour prendre de très longues douches mais pour le dodo, et bien on préfère encore le Chinook. Ça nous faisait drôle de nous retrouver dans une si grande pièce pour nous – on imagine comment la maison sera grande à notre retour.

Sur la route ce matin, les garçons ont vu deux très gros camions citernes renversés dans le fossé suite à un accident – ils en sont fort impressionnés. Décidément sur les routes, on croise de tout pour tous, entre autres des vaches, des moutons, des poules, des ânes, des camionnettes remplies à rebord (où souvent un gars doit tenir le tout pour éviter que ça tombe), des crevaisons à la dizaine…

Autrement, on est contents d’être enfin arrivé à notre première destination-visite et enfin faire moins de route. On prendra enfin le temps d’explorer et ce, malgré le froid historique qui sévit ici (c’est pas nous qui le disons mais les nouvelles) - environ 10-14 degrés mais ça achève paraît-il.